FAQ
1/ Qu'est-ce que la circoncision du nourrisson ?
La circoncision est une procédure chirurgicale courante qui consiste à retirer le prépuce, qui est la peau lâche qui recouvre le gland du pénis.
2/ Pourquoi la circoncision du nourrisson est-elle pratiquée ?
La circoncision du nourrisson peut être pratiquée pour des raisons médicales, religieuses ou culturelles ou esthétiques. Du point de vue médical, la circoncision peut réduire le risque d’infection urinaire chez les bébés et les jeunes enfants.
Elle peut également réduire le risque de transmission du virus papillome humain (VPH) responsable du cancer du col de l’utérus chez la partenaire et du VIH chez les hommes adultes. La circoncision peut également prévenir et traiter certains problèmes de santé, tels que le phimosis, qui est une affection dans laquelle le prépuce ne se rétracte pas correctement, entraînant des douleurs et des infections.
Du point de vue religieux ou culturel, la circoncision est une pratique importante et obligatoire, réalisée selon une certaine méthode à une période de la vie précise.
3/ Quand est-ce que la circoncision du nourrisson est pratiquée ?
La circoncision du nourrisson est généralement pratiquée dans les premiers jours de vie du bébé. Certains parents peuvent hésiter à faire circoncire leur bébé de manière précoce, par crainte de douleurs et de complications.
Toutefois, les professionnels de santé recommandent en général une circoncision entre 7 et 21 jours après la naissance. En effet, les bébés de moins d’un mois sont très réceptifs aux techniques permettant de soulager la douleur durant l’opération.
De plus, leur taux de renouvellement cellulaire élevé facilite la cicatrisation. La circoncision peut être pratiquée sous anesthésie locale chez les bébés en fonction de leur morphologie et de leur poids.
4/ La réalisation de la circoncision :
Lors de notre première rencontre, nous vous expliquerons en détail la procédure de la circoncision, de sa préparation jusqu’à la cicatrisation complète. Nous serons là pour répondre à toutes vos questions.
L’intervention se fait sous anesthésie locale. Après l’anesthésie de la région pubienne, nous procédons à l’ablation du prépuce, permettant de dégager le gland. Notre méthode moderne et sûre permet d’obtenir un résultat rapide, esthétique, et de minimiser les risques pour assurer une circoncision réussie.
Une fois l’intervention terminée, vous pourrez vous installer confortablement pour rassurer et nourrir votre bébé, le temps qu’il faudra. Nous ferons un contrôle final de la circoncision avant votre départ. De retour chez vous, vous suivrez un protocole de soin post-opératoire qui inclut des bains.
Notre infirmière puéricultrice vous rappellera le lendemain pour s’assurer que tout se passe bien. Dans les jours qui suivent, nous resterons à votre écoute pour répondre à vos questions jusqu’à ce que la cicatrisation soit complète. Cette dernière prend entre 1 à 4 semaines. Les fils de suture tombent généralement de manière spontanée en 2 à 4 semaines.
5/ Les risques et complications :
Dans la majorité des cas, l’intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous.
- Complications courantes en chirurgie
- Infection locale, généralisée
- Le saignement avec hématome possible et parfois transfusion
- Phlébite et embolie pulmonaire
- Allergie
Ordre de fréquence des complications post-intervention
- Gêne temporaire au niveau du gland, souvent associée à une hypersensibilité.
- Possibilité de saignement ou d’hématome post-intervention qui pourraient nécessiter des soins locaux. En cas de saignement continu, il est recommandé d’appliquer une compresse sur la zone pendant 1 à 2 minutes. Une consultation rapide est conseillée si l’hémorragie persiste.
- Retard de cicatrisation, infection ou désunion de la cicatrice qui pourrait demander des soins locaux prolongés.
- Cicatrice qui peut être douloureuse, gênante ou inesthétique.
- Risque de blessure ou de nécrose partielle du gland ou de l’urètre.
- Persistance possible d’une hypersensibilité gênante.